漢字 les kanjis
Le japonais s'écrit à l'aide de trois types d'écritures, les katakanas, les hiraganas et les kanjis.
Les deux premiers sont des syllabaires tandis que le dernier est composé de logogrammes qui se répartissent en idéogrammes et pictogrammes. On emploie toutefois généralement le terme idéogramme pour traduire le mot kanji, 漢字, écriture des Han.
Les japonais ont intégré le système d'écriture chinois entre le 5ème et le 7ème siècle. Et à partir du 9ème siècle le Japon enverra régulièrement des délégations principalement constituées de bonzes pour étudier la culture chinoise, notamment ses idéogrammes. A partir du 10ème siècle les échanges entre les deux pays s'intensifieront jusqu'à ce qu'ils s'arrêtent au début du 13ème.
Durant toute cette période il eut environ une expédition tous les dix à vingt ans. A cette époque la Chine était composée de treize régions entourées d'une quarantaine de royaumes barbares qui l'envahissaient régulièrement.
Et la langue chinoise évoluait au fil de ces guerres et conquêtes successives. La prononciation et le sens des idéogrammes changeaient ainsi peu à peu et les délégations revenaient de leurs voyages d'études avec une compréhension différente des kanjis. Cela finit par créer une polémique au Japon qui finit par ne plus envoyer d'expédition.
Aujourd'hui la prononciation des kanjis se divise en onyomi, lecture par le son, ou kunyomi, lecture par le sens. Difficulté encore corsée par le fait que certains caractères ont conservé plusieurs lectures au fil des évolutions successives de la langue chinoise. 道 se lit donc "michi" en kunyomi, et "do" ou "to" en onyomi, prononciation chinoise ancienne japonisée de cet idéogramme que l'on prononce aujourd'hui "tao" ou "dao" en mandarin…
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quelques photos prisent pendant des stages ou des sorties, c'est par là.... [...]
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